Contribuer au développement durable par une gestion des espaces verts respectueuse des végétaux et de l’environnement. Travailler le vivant avec la perspective de conserver, mais aussi d’augmenter la diversité en place. Garden Studio intègre à sa démarche les concepts de Gilles Clément comme « Utiliser l’énergie propre des espèces et ne pas dépenser inutilement d’énergie contraire : faire le plus possible avec, le moins possible contre » (Gilles Clément, Le jardin en Mouvement, Paris, Pandora, 1991).
Suivre l’évolution de votre jardin en fonction des usages prévus pour chaque espace.
Procéder graduellement en diminuant progressivement le nombre de passages. Réduire le volume des tontes et des tailles non justifiées. Les tailles vont devenir douces et raisonnées pour alléger le travail du jardinier, et aussi votre facture.
Ensuite vérifier comment le milieu réagit à cette nouvelle gestion, observer l’apparition de fleurs spontanées, habituer votre œil à une nouvelle esthétique.
L’utilisation des produits phytosanitaires doit-être réduite au regard de leurs effets néfastes sur l’homme, l’environnement et les milieux. La loi sur la transition énergétique a interdit au 1er janvier 2017 l’utilisation de pesticides chimiques dans les jardins et les espaces végétalisés accessibles au public ; cette interdiction sera également élargie aux jardiniers amateurs en 2019.
Pour avoir un jardin en bonne santé il faut un sol sain et donc ne pas utiliser ” d’intrants ” , produits qui ne sont pas présents naturellement dans le sol (fertilisants chimiques, pesticides, herbicides et fongicides).
Le sol n’est plus retourné mais simplement décompacté pour ne pas bouleverser la microfaune indispensable à son équilibre. Le sol est un milieu plein de vie, il contient des millions d’organismes vivants répartis en plusieurs milliers d’espèces différentes, toutes indispensables au fonctionnement des écosystèmes terrestres.
Désherbage manuel à la binette ou serfouette, ou rotofil. Les massifs seront généralement recouverts d’un paillage végétal ou minéral, selon l’esthétique envisagée, pour limiter la repousse des plantes indésirables et l’évaporation en période sèche.
Protéger et nourrir le sol, sur le modèle de ce que fait la forêt grâce à l’ombre de sa canopée et la restitution au sol des feuilles, branches et racines mortes. Recréer le processus d’humus forestier en apportant directement au sol le BRF (Bois Raméal Fragmenté).
Ces broyats riches en lignine et en azote permettront aux champignons de coloniser progressivement le paillage et d’en initier la digestion, tout en apportant les éléments nutritifs nécessaires au sol.
Préserver dans le jardin des espaces de ” Tiers-Paysage “, ainsi Gilles Clément définit-il ces territoires comme ” des espaces du futur où l’homme abandonne l’évolution du paysage à la seule nature, pour en faire ainsi un réservoir génétique de la planète “.
Laisser donc la végétation s’y développer pour permettre à la faune (insectes, oiseaux, mammifères) d’y trouver refuge et nourriture et favoriser ainsi la multiplication des auxiliaires. Il faut trois ans pour que le cycle de reproduction des insectes (ponte, métamorphoses…) s’installe durablement dans ces mini-réserves naturelles.
L’entretien sera léger, presque inexistant mise à part une fauche annuelle, à l’approche de l’hiver pour supprimer les inflorescences fanées après que les graines se soient dispersées, et ainsi préserver les insectes en place.